mercredi 9 février 2011

LePaf se sent coupable.
Quand MonTerrible se tord à terre et martèle le trottoir à petits poings.
Quand MaPrincesse mord sans retenue le mollet d’une camarade de crèche à ses yeux trop peu prêteuse.
Quand Le directeur d’école de MonAiné nous convoque chèreEpouse et moi pour un long sermon.
Et bien (trop) d’autres fois encore, LePaf de se demander : « mais qu’ai-je fait mon Dieu ? » - Le paf est un tragédien un peu cabot.
Qu’elle parait lointaine cette époque durant laquelle les pleurs des autres enfants étaient cause d’énervement.
Maintenant, bien souvent, ils rassurent.
Bien sûr, chaque soir, devant ses beaux endormis, LePaf se réjouit d’avoir fait don au monde de tels chérubins.
Mais rares sont les jours où il ne s’afflige pas aussi d’y avoir envoyé de si terribles zygotos.
Mais peut-être LePaf se tourmente-t-il pour peu de choses.
De récentes études nous disent que les parents ne sont pas pour grand-chose dans la personnalité des enfants. Selon Judith Rich Harris, seule compterait l’influence des camarades de jeu.
De quoi se sentir plus léger.
Enfin… Attendez-voir !
Il va falloir que je surveille d’autant plus les fréquentations de mes enfants avec cette histoire.
Et puis, pour bel et bon que soit cet argumentaire, je doute qu’il suffise à convaincre le directeur de l’école de l’inutilité de nos efforts.
Non, décidément, ce n’est pas ça qui allègera le fardeau DuPaf.




LePaf pratique :
Afin de motiver le grand et d’améliorer un peu ses performances scolaires on essaie de jouer sur sa motivation en cherchant le bon dosage entre carotte et bâton.

C’est encore expérimental donc en termes d’efficacité, vous comprendrez que je ne peux rien garantir.
Lui faire écrire les choses qui lui font le plus plaisir sous forme de liste. Ensuite on discute de la valeur de ces choses et du travail correspondant à réaliser pour les obtenir.
L’idée étant de lui rappeler que c’est lui qui a le pouvoir de les obtenir et que c’est sa responsabilité si par son refus de travailler il a choisi les sanctions plutôt que les récompenses.
On verra…

6 commentaires:

  1. J'aime bien le côté expérimental dont vous parlez : je m'y reconnais.

    Pour l'influence des parents, elle joue certainement, mais voir chez d'autres les différents caractéres dans une même fratrie, avec des parents qui ne changent pas tant que ça confirme ce que vous dites.

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  2. je suis toujours rassuré de voir que nous ne sommes pas les seuls à être condamnés au bricolage permanent.
    Pour ce qui est du papier de Judith Rich Harris, je pense aussi que la volonté de démolir une idée issue du bon sens (ie l'influence des parents) force l'auteur à ne pas voir les multiples occasions où les décisions parentales (déménagement, choix de l'école, filtre des connaissances, etc.) auront un impact sur ce qui est censé être déterminant (l'influence du groupe de pairs).

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  3. C'est mal de mentir ? Quand MaPrincesseàmoi "enjolive", je trouve que c'est avant tout un signe de bon imaginaire et de sens du scénario (en revanche, c'est mal de mordre)

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  4. Les enfants se construisent au croisement de multiples influences parmi lesquelles comptent évidemment les parents, mais aussi l'environnement scolaire, social, culturel...
    Dans la donne rentre également leurs propres choix nourris de leur caractère et de leurs désirs...
    Bref, on fait ce qu'on peut, au jour le jour, en s'appuyant sur notre bon sens, et c'est déjà pas si mal ! :o)

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  5. Oups ! J'ai commenté sous le profil de ma fillotte !!! C'est moi, au-dessus ! :o)

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  6. @Valérie,
    En l'occurrence, il s'agissait d'une fausse dénonciation. Il avait accusé un se des camarades d'une bêtise par lui commise. Donc assez "mal" quand même selon moi.

    @Mistinguette,
    Oui, comme je le dis, nous sommes condamnés à bricoler.

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