Parfois LePaf est chef chez soi.
Pas chef de famille, non. Si ce rôle avait encore une existence légale il reviendrait à ChèreÉpouse de l’endosser.
Il ne prétend pas non plus régenter toutes et tous sous son plafond de plâtre, mais croit vous avoir déjà touché deux mots de ceci.
Pour autant il lui arrive de donner des ordres et d’être obéi.
Oui.
Ça n’a l’air de rien mais apprenez que LePaf a passé plus de temps dans sa vie à obéir qu’à commander. Lors de sa vie d’avant, celle des openspaces, des chèques déjeuner et cafés dans des gobelets plastique, il avait au-dessus de sa tête toute une ribambelle de supérieurs quand sous ses ordres s’étalait un désert sans trace de vie aucune.
Aussi quand pour la première fois il a fallu faire preuve d’autorité devant MonAiné, LePaf eut durant de longues secondes le regard d’une poule tâtant du bec un Leatherman.
(Assez proche, en vérité, du regard DuPaf lui-même devant le Leatherman que ChèreÉpouse déploie à l’occasion d’époustouflantes séances de réparations/transformations d’objets.)
Mais années et bouteille prises n’auront pas été inutiles et, bien que je ne me fasse pas trop d’illusions sur mes réelles capacités au leadership – comme disaient mes collègues du temps des open-spaces, etc. – je n’ai eu pour l’instant jamais eu à faire face à d’authentiques épisodes de mutinerie.
Mais en même temps que LePaf apprenait le commandement, mes enfants apprenaient la dissimulation et tout enivrant que puisse être le pouvoir sur ses ouailles, il faut pour en goûter pleinement les effets grisants, savoir fermer les yeux sur les grimaces esquissées, les imitations grotesques, blagues dénigrantes suivis de rires sous cape et autres insubordinations qui pullulent une fois un ordre émis.
LePaf trouve d’ailleurs que si lui fait de tels efforts, ses enfants pourraient, de leur côté, travailler à davantage de discrétion.
Pas chef de famille, non. Si ce rôle avait encore une existence légale il reviendrait à ChèreÉpouse de l’endosser.
Il ne prétend pas non plus régenter toutes et tous sous son plafond de plâtre, mais croit vous avoir déjà touché deux mots de ceci.
Pour autant il lui arrive de donner des ordres et d’être obéi.
Oui.
Ça n’a l’air de rien mais apprenez que LePaf a passé plus de temps dans sa vie à obéir qu’à commander. Lors de sa vie d’avant, celle des openspaces, des chèques déjeuner et cafés dans des gobelets plastique, il avait au-dessus de sa tête toute une ribambelle de supérieurs quand sous ses ordres s’étalait un désert sans trace de vie aucune.
Aussi quand pour la première fois il a fallu faire preuve d’autorité devant MonAiné, LePaf eut durant de longues secondes le regard d’une poule tâtant du bec un Leatherman.
(Assez proche, en vérité, du regard DuPaf lui-même devant le Leatherman que ChèreÉpouse déploie à l’occasion d’époustouflantes séances de réparations/transformations d’objets.)
Mais années et bouteille prises n’auront pas été inutiles et, bien que je ne me fasse pas trop d’illusions sur mes réelles capacités au leadership – comme disaient mes collègues du temps des open-spaces, etc. – je n’ai eu pour l’instant jamais eu à faire face à d’authentiques épisodes de mutinerie.
Mais en même temps que LePaf apprenait le commandement, mes enfants apprenaient la dissimulation et tout enivrant que puisse être le pouvoir sur ses ouailles, il faut pour en goûter pleinement les effets grisants, savoir fermer les yeux sur les grimaces esquissées, les imitations grotesques, blagues dénigrantes suivis de rires sous cape et autres insubordinations qui pullulent une fois un ordre émis.
LePaf trouve d’ailleurs que si lui fait de tels efforts, ses enfants pourraient, de leur côté, travailler à davantage de discrétion.
LePaf en toque :
Ah, ça, devant Attila, on ne devait pas moufeter. Et si, en tordant un peu la théorie des signatures, on espérait d’un plat aux Hunes origines, un peu du respect que ces fiers cavaliers imposaient ?
Et si, on se lançait dans un tartare de saumon ?