LePaf n’est pas charbonnier.
Et non…
Malgré des efforts vocaux à ébranler les murs et la patience des voisins, il n’est jamais véritablement parvenu à être maître chez lui.
Et, à l’heure où, me dit-on, des peuples se libèrent de leurs oppresseurs voici qu’un nouveau tyran vient imposer son règne jusque dans mon foyer.
MaPrincesse rentre de plein pied dans cette période que des professionnels des têtes parfois blondes appellent « âge de la toute puissance ».
Ah, elle nous aura bien eus avec ses sourires craquants, sa douce petite voix et son œil humide.
Si elle avait une cloche, elle sonnerait le jour, la nuit, y mettrait tout son cœur, pour nous appeler à son service.
Remarquez, c’est un peu ce qu’elle fait depuis toujours ; les pleurs faisant office de sonnerie.
Ce qui est nouveau, par contre, c’est sa volonté de contrôler jusqu’au moindre détail de la maison.
Telle une metteuse en scène c’est elle qui doit décider de nos places, nos mouvements et même de nos postures allant jusqu’à imposer le couchage à ses parents et leur mettre le pouce dans la bouche.
Et LePaf de penser avec nostalgie à cette époque pas si lointaine où il jouait à la poupée avec sa fille quand c’est elle, maintenant, qui joue à la poupée avec lui.
LePaf pratique :
En matière d’autorité je suis tout à fait dépourvu de conseils.
Tout au plus déniché-je quelques bons conseils qui donnent du cœur à l’ouvrage aux parents que leur noble mission parfois décourage.
Pour ce faire, je suis allé chercher dans le peu de littérature militaire qui traine chez moi.
Plus précisément dans un ouvrage répondant au doux nom « nouveau manuel du candidat au brevet de préparation élémentaire au service militaire » et conçu en 1932 sous la double direction de MM, Robert Laffite et l’adjudant chef Lliboutry.
Dans le chapitre consacré à la discipline générale, on peut lire :
« Le bon soldat se fait remarquer par son entrain et sa bonne humeur ; ces qualités essentiellement française ont la vertu de faire paraître la tâche plus légère et de créer autour de celui qui les possède une atmosphère de sympathie dont il a le droit d’être fier. »
Hardis les cœurs !
Mais… de quand date-t-il déjà ?
De 1932 ?
Il me semble me souvenir que nous allions alors au devant de grandes victoires.
Attention, LePaf, ne te laisse pas faire, sinon tu vas en baver des ronds de chapeaux jusque dans tes vieux jours !!!
RépondreSupprimerRésiste !
Résiiiiiste !!!
J'ai bien peur qu'il soit déjà trop tard.
RépondreSupprimerpas du tout ! C'est toi qui es bien jeune ! Pétition : bastonnade aux enfants du Paf #LePafsestévanoui
RépondreSupprimerJe viens de lire quelques billet de LePaf. (dit-on "du Paf" ??), et je vous certifie par le présent commentaire qu'on y est en très bonne compagnie !
RépondreSupprimerAfin de donner plus de poids à ce misérable commentaire laudateur, je me permets d'ajouter que je ne dis pas sur tous les blogs z'et skyblogs que je croise.
Mieux que le touriste satisfait par sa chambre d'hôte, je déclare : "je reviendrai !" (car le touriste ne revient pas, généralement).
A peine sorti des pommes dans lesquelles la pétition de Valérie ci-dessus m'avait fait tomber je me revigore au contact des louanges de Monsieur Balmeyer.
RépondreSupprimerUn lecteur satisfait c'est le bonheur DuPaf (c'est comme ça qu'on dit).
(Votre plaisir est notre plus sincère désir devrais-je écrire sous ma bannière.)
Du vécu dans ce billet ! Je suis équipée personnellement du modèle "p'tit gars qui adöore manman" et qui ne veut plus que papa l'approche...
RépondreSupprimerAh, mais tout ici est strictement vécu.
RépondreSupprimerLe modèle "p'tit gars", j'en ai deux à la maison. C'est avec eux que j'ai fait mes premiers pas dans la paternité.
Raison pour laquelle j'ai longtemps détesté Œdipe : http://t.co/LmraH5H