LePaf a parmi ses multiples talents un pouvoir.
Je veux dire un vrai pouvoir, magique, de ceux qui riment avec grande responsabilité, sauf que ça ne rime pas. Vous me suivez toujours ?
Bien.
Alors voici : LePaf a les pouces noirs.
Confiez-lui une plante, la plus robuste que vous connaissez, elle ne lui résistera pas cinq minutes.
Vous pensez que j’exagère, je le vois à vos sourcils qui, de l’autre côté de l’écran se circonflexisent avec ampleur.
Vous ne devriez pas.
Je pourrais énumérer la longue liste des végétaux occis ces dernières années mais je préfère vous raconter une anecdote édifiante.
Il était une plante, à larges et grasses feuilles qui, bien que laissée seule sur le balcon d’un immeuble de bureaux a ainsi survécu de longues années sans aucun soin ni mot doux.
ChèreEpouse un soir apitoyée décide de la rapporter dans notre appartement.
Et celle qui, seule, défia les rudesses météorologiques, à peine touchée par votre PafServiteur s’est mise à dépérir et n’aura pas tenu plus de deux mois, victime de ce don terrifiant.
Triste épisode ; c’est qu’on s’attache facilement à ces condamnées.
Ces jours derniers, le mystère s’est enrichi d’un nouvel épisode. Il semblerait que ce petit pouvoir spécial ait un gène.
Quand l’institutrice de MonTerrible entreprit de faire planter des graines à ses élèves, celles qui lui revinrent ne donnèrent rien et le pauvre enfant fut condamné à dessiner dix versions d’un petit pot ne contenant que de la terre quand ses camarades usaient leurs feutres verts à reproduire les feuilles se développant.
J’ai bien essayé de le consoler en lui disant qu’ayant émis le souhait d’être super héros plus tard (ou pompier, ou éboueur, ou chasseur de dragons) il avait fait la moitié du chemin en héritant du pouvoir de son père.
Pas l’impression d’avoir été très convaincant.
LePaf pratique :
S’il s’avère nul en pratique (mais c’est la faute à un super pouvoir vous dit-on) LePaf connait la théorie.
Tenez, par exemple il sait que pour que les plantes refleurissent, il faut respecter leur repos hivernal et leur faire passer l’hiver dans un endroit frais (pas plus de 15°) en ne les arrosant que peu.
Ainsi ménagées elles doivent retrouver leur belle parure le printemps revenu - mais je ne peux confirmer n’ayant jamais atteint cette étape.
Pauvre enfant !
RépondreSupprimerPauvre père...
Et les cactus ? Déjà essayé ?
:o)
Oui.
RépondreSupprimerMorts aussi...
Tu n'es donc pas Tistou les pouces vert ! J'y passerais le temps qu'il faut mais votre balcon sera verdoyant ! Voilà qui est dit. Je poursuis le semi, le bouturage s'il le faut la greffe ! :-)
RépondreSupprimerJe suis... l'Antistou !
RépondreSupprimer(Distances de sécurité respectées strictement, les dernières plantes ont peut-être leurs chances ; ne même pas les regarder.)
Mais non !
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