C’est fashion week chez LePaf.
Les flashes crépitent, le tout chez moi est là pour admirer les dernières créations vestimentaire de la tribu Pafienne.
Alors que des murmures d’impatience commencent à se faire entendre, MonAiné s’avance.
Sobre et sombre, formes moulantes et couvrantes jusqu’au col roulé du sous-pull. Classicisme sans fioriture conjugué avec un expressionisme fort : l’injustice qu’est la vie même pour l’âme pure de MonAiné s’étale en étoffes se dégradant du noir à l’anthracite. On notera tout de même l’allégement du rigorisme par la rêveuse ébouriffure des cheveux. Dans le noir on regarde le ciel, les bas-côtés et on se réfugie dans la fuite en biais.
Contraste fort avec MonTerrible. Explosion de couleurs, superposition de tissus et de motifs. MonTerrible veut tout embrasser, tout cumuler ne rien perdre, pas même une miette car une miette seule serait un drame volcanique et absolu – comme le flamboiement de sa tenue.
L‘élégance est dans la profusion, l’éclat. La démarche est chaloupée, rythmées d’œillades en directions du public et autres mimiques travaillées au miroir des années durant.
Œillades toujours avec MaPrincesse, mais dans un ensemble plus tenu, moins porté sur l’exubérance. L’accent est mis sur le fonctionnel. Pantalon ample, apte aux mouvements et crapahutages. Les articulations s’exhibent aux usures : signes du vêtement qui vit. C’est dans l’accessoire que vient se nicher la coquetterie discrète : chouchou colorés, barrettes étoilées, bracelets pailletés assaisonnent la ligne sportive sans gêner le mouvement lequel est l’essence de la beauté selon MaPrincesse.
Mesdames et Messieurs, c’est avec cette dernière présentation que s’achève cette collection 2011-2012, présentée en direct du foyer Pafien. Nul doute que nous en reparlerons prochainement.
LePaf en toque :
A billet sous le signe du dernier chic, recette qui en jette (enfin, un peu).
Préparez une marinade en mélangeant sauternes (deux verres), Armagnac (un petit verre) et du madère (un auriculaire).
Ajoutez un citron vert en lamelles, oignon, ail, échalote sel, poivre, et on plonge dans le tout des blancs de poulet pour une bonne heure de baignade.
Pendant ce temps, on pèle des grains de raisin, les épépine s’il le faut, puis on les mets à macérer dans du sauternes coupé à l’armagnac.
L’heure de trempette est passée, il est donc temps de sortir les blancs de poulets de leur marinade.
Une fois égouttés, épongés, les faire dorer jusqu’à l’ambre dans une poêle où frémit de la graisse de canard.
Blancs de poulets enlevés et réservés, il est alors temps de déglacer la poêle avec un peu de marinade. C’est là que les raisins reviennent en piste -enfin en poêle - pour cinq minutes à feu très, très doux. Puis ce sont les blancs de poulets qui reviennent une dernière fois pour dix minutes toutes aussi douces. Passées celles-ci, il sera temps de servir accompagné, par exemple, de tagliatelles fraiches.
(D’après une recette de M. et Mme de Poncheville, propriétaire de la maison d’hôtes dite de La Bergerie, située à Saint-Christoly-de-Blaye, en Aquitaine.)
Les chiens ne font pas des chats: on sent dans ce (tb)texte une belle connaissance du vêtement, contagieuse et héréditaire sans nul doute
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