LePaf ne vieillit pas si mal.
Et c’est sans doute la paternité qu’il faut remercier me disais-je samedi dernier en lisant mon journal.
Le week-end, en effet, LePaf délaisse un temps ses habits professionnels pour ceux plus traditionnels du papa à l’ancienne.
Ses reins chaudement calés entres les coussins d’un fauteuil club il s’adonne à la lecture et regrette de ne pas pouvoir en même temps tirer sur une pipe qui aurait parfait le tableau.
Bref.
La semaine dernière, donc, LePaf tombe sur une chronique lui confirmant ce qu’il sentait confusément : les enfants bonifient les hommes. Non, pas les humains, les mâles. Mes congénères quoi.
Selon Mrs MoneyPenny, la chroniqueuse, la paternité a ceci de magique que « les hommes qui, auparavant, regardaient les bébés en pleurs en oscillant entre indifférence et irritation, soudainement se transforment en des êtres serviables qui tiennent les portes et aident les mères avec poussette. »
La poussette justement.
Voilà un autre de ces secrets de jouvence qui maintiennent LePaf digne sous le poids des ans.
Parcourir chaque matin les rues de la capitale aux heures des livraisons, a tout du parcours sportif dans lequel Georges Hébert voyait le secret de la santé.
Si on ajoute les exercices quotidiens que les enfants vous imposent, LePaf peut espérer conserver sa belle vigueur quelques années encore.
LePaf pratique :
Je sais qu’il est souvent reproché aux piétons à poussette les pires comportements.
Sentiment indu de priorité, tendance à bousculer, à rouler sur les pieds, j’en passe et des pires.
J’ai un peu l’impression qu’il y a dans cette critique plus de cette tendance à vouloir rendre l’Autre responsable de tous les maux que de véritable observation.
Ce que je connais des déplacements en poussette est surtout fait de contraintes, notamment dans les transports parisiens qui ont d’ailleurs récemment décidé d’en remettre une couche.
Mais cette rubrique n’est pas celle des coups de gueule, elle est celle des bons conseils.
J’y viens.
La légitime colère de mes consœurs m’aura permis, de liens en liens, de tomber sur le blog Ma Poussette à Paris, très pratique pour les terreurs des trottoirs dans nos genres.
A quelque chose malheur fut bon.
Je réfléchis à un spé Paf au Taf sur mon blog... tu as créé un univers non seulement comestible, mais aussi publiable. Une poésie assez unique. Biz de la pine'up
RépondreSupprimerUne nouvelle fois, vous me flattez.
RépondreSupprimer(Mais je ne me lasse pas, hein. Je suis très agréablement touché par ces commentaires.)
Eh bien, moi je ne regrette pas d'avoir suivi Valérie jusqu'ici !
RépondreSupprimerTu me réconcilierais presque avec le mot "père" toi... Chapô bas pour le talent et la finesse.
Merci beaucoup Blandine.
RépondreSupprimerJ'espère faire en sorte que mes enfants ne soient jamais fâchés avec le mot "père".
Pas d'observations ? Je me permets de disconvenir vigoureusement : http://vallaurien.nuage-ocre.net/cit1_poussette.html
RépondreSupprimerC'est amusant - mais ça ne fera peut-être pas sourire - je vois dans ta diatribe quelques points communs avec certains tracts écolos anti 4X4 qui voient dans ces derniers un engin de guerre et un substitut pour virilité complexée.
RépondreSupprimer