vendredi 19 novembre 2010

LePaf est un mâle, un vrai (bien qu’il ne soit pas tatoué).
Oui, car LePaf aime le foot.
Enfin, je vous dis ça mais lorsque j’étais enfant, les sports de balle étaient plutôt du goût des filles (mère, sœur). Les membres virils (sic) de la famille préférant les compétions mécaniques.
Mais, LePaf ne croyant pas à la fatalité a décidé très tôt d’initier ses deux grands rejetons aux joies du ballon.
Non, pas sur un terrain ; à la télévision. En matière footballistique LePaf aurait plutôt, comment dire, un physique de commentateur.  
Las, l’emballement escompté ne s’est pas produit.
On multiplia explications, histoires édifiantes. On se ruina en achat de livres illustrés mais rien ne vint fissurer ce triste mur d’indifférence (oui, le sport  vous pousse facilement au lyrisme pompeux).
Il n’y a guère que les soirs d’absence de ChèreEpouse que l’idée de passer du temps devant vingt-deux hommes qui courent les séduit.
Bon, la perspective de manger devant la télévision – interdit suprême ; je vous en prie, ne dites rien à ChèreEpouse – doit aussi y être pour plus qu’un peu.
Bonheur fugace. Ils sympathisent quelques minutes avec mes soubresauts puis se lassent, parlent d’autres choses, parasitent le spectacle jusqu’à ce que mes éclats de voix les renvoient dans leur chambre.
Tout cela sent fort l’échec éducatif.
J’exagère.
Il y a bien un petit quelque chose qui pourrait les avoir influencés. Si j’en juge par la façon dont se jouent beaucoup de leurs disputes, il semblerait que la version transalpine du football (simulations, tirages de maillots, mauvaise foi véhémente, etc.) ait tout de même laissé quelques traces.
Pour le reste, je ne peux plus compter que sur MaPrincesse.
Ah, le poids des traditions familiales…



LePaf pratique :
Le truc aussi pour les coller devant un match, c’est le menu : mes hamburgers façon César.




-    Faire revenir quelques minutes dans du beurre - et on ne joue pas au bégueule, il s’agit d’un hamburger – un oignon coupé en rondelles.
-    Passer quelques minutes (1,5 ou 2) les pains à hamburgers au grille-pain.
-    On les tartine d’un peu de saint morêt.
-    Pendant ce temps on a mis dans des poêles du bacon et des steaks hachés.
-    Maintenant que ces derniers sont cuits, on les dépose sur les pains à hamburgers en compagnie d’une rondelle de tomate, d’une tranche de l’oignon revenu, d’une tranche de peccorino (au-dessous) et de copeaux de parmesan (au-dessus).
-    8 minutes au four (à chaleur tournante).
-    Une fois les sandwichs sortis, on insère un peu de roquette et la sauce César (mayonnaise -  on ne s’effarouche pas j’ai dit -,  ail, parmesan râpé, lait, jus de citron, poivre)
-    Et on se dépêche de servir j’entends que ça réclame dans le salon.

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