vendredi 14 janvier 2011

LePaf se voudrait fort.
Mais il ne sait pas l’être toujours.
En particulier face aux microbes, virus et autres minuscules agresseurs.
D’après ChèreÉpouse, dès atteints les 38°, toute ma dignité s’évapore en même temps que la température s’élève.
Alors, entre deux sommes lourds de sueur, je geins, me plains et réclame toutes les attentions.
C’est un travers très masculin dit-on.
Pourtant cette année, il a fallu faire face.
Tel le bon soldat, ignorant mes douleurs et mes tempes brûlantes j’ai épongé les fronts de MonTerrible et MaPrincesse eux aussi frappés par ces charges virales qui déferlent sur notre beau pays.
LePaf martyrisé, LePaf brisé mais, LePaf au poste.
Bon, à vrai dire, je n’ai eu que la force de faire chauffer de l’eau et y mettre des nouilles pour nourrir la famille ; administrer les doses réglementaires de doliprane trois ou quatre fois par jour et c’est à peu près tout.
Il n’empêche, durant ces courts instants de vaillance, LePaf s’est senti l’âme d’un héros.
Le reste du temps, il poussait des râles sous la couette



LePaf pratique :
Pour voir les tracas du corps et autres contrariétés de ce genre avec légèreté rien ne vaut les œuvres de feu Albert Barillé.


Sa série Il était une fois la vie est une merveille de vulgarisation scientifique et les 6 DVDs offrent un panorama assez complet du fonctionnement du corps humain.
Comme pour la précédente série d’Albert Barillé (Il était une fois l’espace) la musique est signée du grand (sic) Michel Legrand.
Mon enthousiasme vous parait être justifié par la seule nostalgie mais, pour l’avoir testé, je peux vous garantir que ce dessin animé peut encore aujourd’hui captiver suffisamment les enfants pour qu’ils se tiennent tranquilles un bon moment.
L’investissement vaut le coup, donc.

2 commentaires:

  1. Dixième fois que je m'esquinte à laisser un commentaire... j'adore le paf au taf !
    (j'ai réussi, j'ai réussi !)

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  2. LePaf a les pommettes rougies par la flatterie.

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