vendredi 16 septembre 2011

Derrière nous les beaux jours, enfin aussi beaux que la Bretagne peut en offrir.
Terminées le grand air propre à oxygéner une smala revigorée, iodée et exposée aux embruns bretons, à la verdure qui égaye l’humeur et marque à vie les bermudas trop clairs et même pas encore usés.
LePaf lui-même mit à profit ces quartiers d’été pour se refaire une condition physique à coups, bien tempérés, d’activités sportives.
Ainsi, la jambe galbée et bronzée sous le jean, les poumons remis à neuf c’est un Paf affuté qui a repris les courses quotidiennes entre les différents points de dépôt d’enfants.
Dépôts qui ne se sont pas faits sans serrements de cœur et yeux humides alors même qu’on passait une partie de l’été à les attendre avec impatience.
Les bambins,eux n’ont pas semblé perturbés par cette séparation.
MaPrincesse était pressée de montrer à ses copines combien, en deux mois, ses cheveux ont poussé et sa langue s’est pendue.
MonTerrible piaffait d’impatience à l’idée de pouvoir fouler à nouveau les tatamis dans son kimono de super héros leplus fort du monde.
Seul MonAiné fit preuve de réticence.
Pas vraiment une surprise dans la mesure où il n’a jamais fait montre d’une affection délirante pour la scolarité.
Mais cette année, il s’est trouvé un complice surprenant pour entretenir sa défiance.
Dans un magazine censé représenter l’excellence de la bonne éducation il arécemment luque l’enseignement était obligatoire mais pas l’école.
Il s’est bien sûr mis à réclamer un professeur à domicile avec force sanglots et poignées de « c’est pas juste ».
Le même journal sorti d’un groupe de presse se voulant sans peur et sans reproche lui avait également appris qu’il était déconseillé de donner des devoirs écrits aux élèves de primaire,le faisant passer de l’archi mauvaise volonté au refus furieux.
La rentrés s’annonce sportive, il va falloir la conserver cette condition physique.





LePaf en toque :

Cette année, LePaf pratique se concentrera sur les seuls fourneaux (d'où le changement de nom).
La rentrée, période des bonnes résolutions. Cette année, c’est promis, on mangera sain tout en surveillant les cordons d’une bourse, elle, déjà mince.
Alors voici une recette qui répond à ces deux exigences et possède aussi l’avantage d’avoir un nom italien des plus plaisant à prononcer quand il s’agit de présenter le plat :Pesceall'acquapazza :

Prendre un poisson blanc, neutre de goût (type Pangas qui a aussi l'avantage d'être très peu cher), lui entailler quelque peu la chair avant de le plonger dans une marinade de vin blanc (20 cl) ail, persil et oignons (en fait un seul suffit) coupés en rondelles.
Une heure (minimum, deux, c'est bien) à laisser baigner au frais.
Égoutter le poisson, le mettre dans un plat, l'arroser d'huile d'olive et le passer dans un four à 200/220° pendant une 35 minutes.
SAUF QUE, au bout d'à peu près dix minutes de cuisson, il faut sortir le plat pour y verser deux louches de la marinade allongée d'une bonne quantité d'eau (gros) salée (mettons autant d'eau salée que la marinade d'origine).
Recommencer la même opération dix minutes plus tard(avec le même mélange que tout à l'heure, hein. Inutile de rajouter encore de l'eau salée.)
Laisser le poisson tranquille à chauffer dans son four les quinze dernières minutes.
Servir.
Accompagné d’une fondue de poireaux, c’est pas mal.

3 commentaires:

  1. AAAaaaah ! Il est reviendu le Paf au taf !
    Il était temps : on se demandait s'il n'était pas mouru !

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  2. Ben oui.
    Comme prévu, j'étais en vacances (en vacançues ?).
    ((Merci pour cet enthousiasme qui me touche.))

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  3. Je ne suis pas en reste: je m'inquiétais, comme Mistinguette. Quel bonheur de retrouver l'univers du pays merveilleux. Comment TonAîné va-t-il réagir à l'injustice du Grand Monde? Suspense poétique

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